rable civilisation hellénique dont j’aurai du plaisir à vous entretenir un jour.
Le monde, le kosmos, se montre et s’étudie sous deux aspects différents. C’est d’abord le monde intelligible, le monde de l’être en soi, du noumène, pour parler le langage de la philosophie allemande. La cosmologie intelligible, c’est la philosophie de l’esprit ou philosophie proprement dite. Elle comprend la métaphysique, c’est-à-dire la science des principes supérieurs des choses et la psychologie ou science de l’âme, science de l’être pensant.
La métaphysique, pour moi, non pour tous, comprend les mathématiques, c’est-à-dire les lois des nombres et de l’espace, et l’ontologie ou science de l’être. L’ontologie nous donne la matière, l’essence intérieure des objets dont les mathématiques nous donnent la forme et les rapports. Ainsi considérée, la métaphysique renferme une physique pure qui servira de fondement à la physique proprement dite, ou physique expérimentale dont nous aurons à nous occuper dans le monde considéré comme sensible et phénoménal.
La psychologie comprend l’esthétique ou science de la sensibilité, de la sensation du sentiment ; la logique ou science des lois de la raison et de l’intelligence ; et l’éthique ou science des lois de la volonté et de la liberté, c’est-à-dire la morale proprement dite dont une des branches subordonnées est le droit et la politique.
Le monde sensible ou kosmos phénoménal est l’objet