Page:Roze - Histoire de la Pomme de terre, 1898.djvu/225

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
211
SON HISTOIRE BIOLOGIQUE

Fig. 50. — Coupe transversale de la partie extérieure d’une tige de Pomme de terre : a, épiderme ; e, stomate, avec sa cavité respiratoire f ; b, tissu sous-épidermique ; c, tissu cortical, avec ses dernières cellules, l ; m, cambium ; n, faisceau vasculaire ; o, cellules ligneuses (gr. 200/1). D’après Schacht.


Feuilles. — D’après Schacht, le tissu des feuilles est composé de deux épidermes pourvus de stomates, entre lesquels se trouve une couche de cellules en palissade reposant sur d’autres couches de cellules moins allongées, que traversent les faisceaux vasculaires des nervures. Il y a donc une respiration très active à la fois par les deux faces foliaires et par l’épiderme de la tige.

Racine. — Quant à la racine, elle est constituée par un tissu serré de cellules allongées, entourant la couche centrale du faisceau vasculaire ; son extrémité est protégée par une sorte de coiffe, appelée pilorhize, et son pourtour extérieur émet, comme nous l’avons vu, des poils simples assez courts qui lui constituent autant d’or-


    intitulé : La transmission des formes ancestrales dans les végétaux (Journal de Botanique, 1896).