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Page:Roze - Histoire de la Pomme de terre, 1898.djvu/282

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HISTOIRE DE LA POMME DE TERRE

se colora en brun noirâtre et bientôt durcit ; plusieurs germes, sur d’autres, présentèrent le même phénomène, mais ils étaient accompagnés, soit de germes plus ou moins tachés de macules brunâtres, soit de germes sains. Or nous reconnûmes que les parties extrêmes noircies ou les taches brunes renfermaient nettement les plasmodes du Pseudocommis[1]. Nous plantâmes, peu de temps après, un certain nombre de ces tubercules avec leurs germes malades : les résultats de cette culture furent les suivants.


Fig. 88. — Pommes de terre ayant développé des germes dont l’extrémité noircie et mortifiée a été envahie par le Pseudocommis. (1/2 grand. nat.) D’après une photographie de M. Le Saché.

Les Pommes de terre, dont le sommet de tous les germes était noirci ou mortifié par le parasite, ne produisirent aucune tige aé-

  1. — Le parasite se conserve ainsi, l’hiver, dans les tubercules pour monter, au printemps, dans les germes, lorsqu’ils commencent à se développer.