Page:Roze - Histoire de la Pomme de terre, 1898.djvu/367

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
353
SES ENNEMIS ET SES MALADIES

bercules malades qui nous ont été obligeamment communiqués et que nous avons reçus de plusieurs provenances, ainsi que sur ceux recueillis dans nos propres récoltes, nous serons conduit à ne pas estimer à moins de 50 pour 100 les tubercules attaqués par les Microcoques, et à environ 25 pour 100 ceux envahis par le Pseudocommis. Le plus faible pourcentage est certainement celui du nombre des tubercules attaqués par le Phytophtora, soit que cela provienne de l’effet dû aux traitements cupriques ou de celui du buttage, soit d’une atténuation dans les attaques des tubercules par ce parasite, qui n’en persiste pas moins à se montrer, chaque année, sur les feuilles et les tiges de nos Pommes de terre. Les remèdes à appliquer contre ces diverses maladies peuvent se résumer ainsi : Alternance des cultures ; Destruction de tous les tubercules malades après la récolte ; Plantation de tubercules sains ; Traitements des tiges et feuilles par les composés cupriques.

On trouvera, dans le résumé qui suit, les caractères différentiels qui permettent de distinguer en examinant extérieurement et intérieurement les tubercules malades, ceux qui sont affectés par l’une ou l’autre de ces quatre sortes de maladies. L’ensemble de ces altérations constitue ce que les Cultivateurs appellent la Pourriture des Pommes de terre.