du cacalia, du seneçon, de la lampsane, sont de ce genre. Voyez au mot Calice, la Fig. 15 qui représente un calice caliculé. M. M.
CALLOSITÉ, Médecine Vétérinaire. Nous donnons ce nom aux chairs dures, sèches, blanches & insensibles, qui couvrent les bords des plaies ou des ulcères.
Pour obtenir la guérison des plaies ou des ulcères calleux, il faut avoir recours aux caustiques, tels que la poudre d’alun calciné, le précipité rouge, &c. Mais l’instrument tranchant & le feu, selon nous, sont à préférer, parce que les callosités étant détruites plus promptement, on les fait suppurer, & on les conduit à la cicatrisation par la voie ordinaire. (Voyez Ulcère) M. T.
CALMANT. (Voyez Anodin)
CALVILLE. (Pomme de) Voyez Pommes.
CALUS, Médecine Vétérinaire. C’est ainsi que nous appelons la substance qui s’épanche entre les deux extrémités des os fracturés, & qui en forme la réunion.
Le mécanisme de la formation du calus, n’est pas difficile à comprendre, lorsque l’on saura que la substance qui s’épanche entre les deux extrémités des os fracturés, est le suc nourricier qui circule dans l’os. Ce suc trouvant une issue, se dépose d’abord dans le fond de la cicatrice, & ensuite à sa circonférence ; il passe de l’état mucilagineux à la consistance de cartilage ; celui-ci s’endurcit peu à peu, acquiert la consistance de l’os, & de-là le calus.
Le calus est plus ou moins long à se former, en raison de l’âge, du tempérament de l’animal, & du lieu de la fracture. Il sera plutôt formé dans un poutain, que dans un cheval fait ; & dans celui-ci, plutôt que dans un vieux cheval. Nous l’avons vu entiérement formé, au bout de vingt-huit jours, au canon de la jambe du montoir de devant d’un mulet âgé de dix-huit mois ; tandis qu’il en fallut soixante & quinze à un vieux cheval, qui, à la vérité, étoit farcineux ; ce qui nous parut être un obstacle à la réunion des os.
Il peut arriver que la formation du calus ne soit pas uniforme, & cela, sans doute, parce que le suc nourricier se sera porté irréguliérement d’un côté ou d’autre. Ce qu’il y a à faire dans ce cas, sera traité au long dans l’article fracture. (Voyez Fracture) M. T.
CAMÉLÉON BLANC. (Voyez Carline)
CAMOMILLE ROMAINE. (Voy. Pl. 21, p. 541) M. Tournefort la place dans la troisième section de la quatorzième classe, qui comprend les herbes à fleur en rayon, dont les semences n’ont ni aigrette ni chapiteau de feuilles, & il l’appelle Chamœmelum nobile, flori multiplici. M. von Linné la nomme Anthemis nobilis, & la classe dans la syngénésie polygamie.
Fleur, composée de fleurons her-
