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lesquelles cependant beaucoup de personnes les confondent.

Il y a des principes généraux et particuliers.

Les principes particuliers sont ceux d’où dérivent des séries de faits relatifs à une partie de la culture.

Les principes généraux sont formés d’une réunion de principes particuliers auxquels ils servent de base, et qui n’en sont que des dérivés. Les uns et les autres se rattachent aux lois de la physique végétale, à celle du globe, et aux lois immuables de la nature.

Les principes généraux se forment en autant de divisions qu’il y a de branches dans l’économie rurale. Ainsi on les distinguera en principes généraux, 1°. d’agriculture ; 2°. d’éducation des bestiaux et autres animaux utiles ; 3°. des arts économiques ; 4°. de l’architecture rurale ; 5°. et enfin, de commerce des produits agricoles.

Les principes particuliers aux cinq branches de l’économie rurale, qu’on peut nommer principes secondaires, doivent être divisés, non pas en raison des classes qui distinguent chacune des branches de l’économie rurale, parce qu’elles sont arbitraires, et faites uniquement pour soulager la mémoire, mais bien dans l’ordre naturel des matières. D’après cette base, on les divisera en principes particuliers relatifs,

1°. À la connoissance et à l’emploi des agens de la végétation ;

2°. À la multiplication des plantes ;

3°. Aux plantations ;

4°. Aux travaux de la culture ;

5°. À la taille des arbres ;

6°. Aux récoltes ;

7°. Et enfin, à la naturalisation des végétaux.

Ces principes en régissent d’autres d’un troisième ordre, et