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Page:Rozier - Cours d’agriculture, 1805, tome 11.djvu/39

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qui sont relatifs à chacune des parties qui composent les sept divisions qui viennent d’être indiquées. Ceux-ci ont pour but,

1°. De régler l’emploi des agens de la végétation, qui sont, l’air, l’eau, la lumière, la terre, la chaleur et les gaz ;

2°. De donner des notions exactes sur l’usage et les moyens de multiplier les végétaux par les semences, les soboles, les cayeux, les drageons, les œilletons, les racines, les stolones, les marcottes, les greffes, les écailles et les boutures ;

3°. De diriger avec sûreté le cultivateur dans les plantations des végétaux annuels, bisannuels, vivaces et ligneux

4°. De déterminer l’emploi méthodique des différens travaux de culture, tels que les labours, les défonçages, les binages, les hersages, le roulage et le sarclage des terres ;

5°. De nous conduire avec connoissance dans les opérations de la taille des arbres, du palissage, de l’ébourgeonnage, de l’élagage, de l’essartage et des tontures de diverses espèces ;

6°. De diriger les opérations des récoltes de grains, de fourrages, de racines, de fruits et de légumes ;

7°. Et enfin, de mettre sur la voie pour la naturalisation des végétaux des zônes glaciale, froide, tempérée, chaude et brûlante.

À la suite de ces principes, viennent les principes relatifs aux localités où l’on cultive : ceux-ci sont immenses ; mais, pour en abréger les détails, il suffit d’observer en général les propriétés des cinq grandes zônes qui partagent la terre ; de suivre quelques généralités sur les facultés des climats de l’Europe, et de s’attacher plus particulièrement à connoître ceux de la France, en étudiant les qualités des quatre climats qui la divisent dans différentes proportions. Un agronome célèbre (Rozier) les a fort ingénieusement nommés climats du pommier, de la vigne,