Page:Rozier - Cours d’agriculture, 1805, tome 11.djvu/59

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

expositions et des sols de différentes natures, pour la naturalisation des végétaux et des animaux des Tropiques, qui peuvent être utiles aux progrès de l’économie rurale.

3°. Une portion de chaîne de hautes montagnes couronnées par des glaces permanentes, pour y acclimater les animaux et les végétaux des hautes Cordillières, du plateau de la grande Tartarie et du voisinage des pôles, tels, parmi les animaux, les lamas, les vigognes, les bisons, les condor, etc. ; et, parmi les végétaux, les pins du Chili et autres arbres à mâtures, ainsi que les plantes utiles qui croissent dans ces positions sous toutes les zones de la terre.

4°. Une maison avec le local nécessaire pour l’installation du bureau central. Cet objet seroit situé à peu de distance des faubourgs de la capitale.

À ces dépenses premières d’acquisition, doivent être ajoutées celles nécessaires,

1°. Pour faire les dispositions, distributions et préparations de terrains ; pour former les plantations, les clôtures, les constructions de fabriques, pour les meubler et les rendre propres à loger les hommes, retirer les animaux et serrer les produits des exploitations ;

2°. Pour se procurer des races variées et perfectionnées des animaux domestiques et de ceux qu’on peut amener à l’état de domesticité, ainsi que les plants et les semences nécessaires aux plantations, clôtures et ensemencemens de terrains ;

3°. Pour acheter les outils, ustensiles, instrumens, machines, voitures et substances indispensables à l’exploitation de tous les établissemens ruraux, y compris l’installation des agens de la culture et celle des élèves ;

4°. Et enfin, pour payer les appointemens de toutes les per-