Page:Rufus - Patrologia orientalis, tome 8, fascicule 1, n°36 - Plérophories.djvu/15

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ܬܘܒ ܦܠܝܪܘܦܘܪܝܣ ܐܘܟܢܬ ܣܗܪܘܬܐ ܘܓܠܝܢܐ ܕܗܘܘ ܡܢ ܐܠܗܐ ܠܘܬ ܩܕܝܫܐ. ܡܛܠ ܗܪܣܝܣ ܕܐܪܝܢ ܟܝܢܐ. ܘܡܬܥܒܪܢܘܬܐ ܕܗܘܐ ܒܟܠܩܝܕܘܢܐ. ܕܡܟܬܒܢ ܠܐܢܫ ܡܢ ܬܠܡܝܕܘܗܝ ܕܩܕܫܐ ܦܛܪܘܣ ܐܒܪܝܐ ܕܫܡܗ ܩܫܝܫܐ ܝܘܚܢܢ ܕܒܝܬ ܪܘܦܝܢܐ. ܐܦܝܣܩܘܦܐ ܕܡܝܘܡܐ ܕܓܙܐ.
ܐ.- ܡܫܬܥܐ ܗܘܐ ܠܢ ܛܘܒܬܢܐ ܐܒܘܢ ܘܐܦܝܣܩܦܐ ܐܒܐ ܦܛܪܘܣ1 ܐܒܪܝܐ2. ܕܟܕ ܐܝܬܘܗܝ ܗܘܐ3 ܥܟܝܠܐ ܒܩܘܣܛܢܛܝܢܐܦܘܠܝܣ ܡܢ ܩܕܡ ܕܢܟܦܘܪ


1.ܦܐܛܪܘܣ M.- 2. D add.ܥܠܐ ܬܘܪܓܡܐ ܗܘ ܕܥܒܕ ܢܣܛܘܪܝܘܣ ܒܥܕܬܐ ܕܩܘܣܛܢܛܝܢܐܦܘܠܝ. ܐܡܪ ܩܕܝܫܐ ܦܛܪܐ ܐܒܪܝܐ ܕܗܘ ܗܘܐ ܚܙܝܐ ܕܣܘܥܪܢܐ ܗܢܐ ܐܝܟ ܕܣܗܕ ܩܕܡܝܢ. ܗܢܐ ܕܝܢ ܦܛܪܐ ܐܒܪܝܐ ܒܪܗ ܐܝܬܘܗܝ ܗܘܐ ܕܡܠܟܐ ܕܐܒܪܝܐ ܘܢܣܒܗ ܕܝܢ ܬܝܕܣܝܘܣ ܡܠܟܐ ܕܪܗܘܡܝܐ ܡܢܗ ܗܡܝܪܐ ܕܠܐ ܝܬܢܟܠܐ ܥܠܘܗܝ. ܘܐܝܡ ܒܪܗ ܪܒܝܗ ܬܝܕܣܝܘܣ ܡܠܟܐ. ܘܦܠܘܟܪܝܐ ܚܬܗ ܕܡܠܟܐ. ܘܒܪ ܪܒܐ ܐܚܒ ܠܕܘܒܪܐ ܢܟܦܐ ܕܕܝܪܝܩܬܐ ܘܫܒܩ ܠܒܝܬ ܡܠܟܘܬܐ. ܘܠܚܪܬܐܗܘܐ ܐܦܝܣܩܦܐ ܕܐܦܡܝܐ. ܗܢܐ ܕܝܢ ܣܗܕ ܘܐܡܪ - 3. ܐܝܬܝ ܗܘܝܬ D.

Ensuite PLÉROPHORIES

C’est-à-dire témoignages et révélations que Dieu a faites aux Saints, au sujet de l’hérésie des deux natures et de la prévarication qui eut lieu à Chalcédoine ; elles furent rédigées par l’un des disciples de saint Pierre l’Ibère, nommé le prêtre Jean de Beit-Rufîn, d’Antioche, évêque de Maïouma de Gaza[1].

I. — Notre père et évêque, le vénérable abba Pierre l’Ibère, nous racontait[2] que quand il était encore à Constantinople, avant de renoncer au monde,

  1. M : « ensuite nous écrivons les Plérophories, c’est-à-dire les témoignages véridiques écrits en toute exactitude et recueillis de livres autorisés par Mar Jean, disciple de Mar Pierre l’Ibère, le saint évêque ; ils montrent clairement, par révélation du Saint-Esprit, que le concile impie de Chalcédoine a eu lieu dans la colère de la justice et l’abandon de Dieu ».
  2. D ajoute la présente anecdote à la suite du chapitre correspondant de Socrate. Il débute par : « Au sujet de l’homélie que Nestorius prononça dans l’église de Constantinople, saint Pierre l’Ibère qui fut témoin de cette affaire, comme il en témoigna devant nous, dit : — Ce Pierre l’Ibère était fils du roi des Ibères. Théodose, roi des Romains, le reçut comme gage (ὁμηρεία) que (son père) ne machinerait rien contre lui. L’empereur Théodose l’éleva comme son fils et Pulchérie, sœur de l’empereur, (l’éleva de même). Quand il eut grandi, il aima la conduite pure du monachisme et abandonna la cour. À la fin, il fut évêque d’Apamée (lire : de Maïouma). — Celui-là donc témoigna et dit… » La vie de Pierre est résumée Patr. or., II, 219-223.