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Page:Russell - The Problems of Philosophy, 1912.djvu/75

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chose d’une certaine sorte existe, moi ou quelqu’un d’autre doit connaître cette chose. Ce qui se passe, dans les cas où j’ai un jugement vrai sans connaissance, c’est que la chose m’est connue par une description, et qu’en vertu d’un principe général, l’existence d’une chose répondant à cette description peut être déduite de l’existence d’une chose que je connais. Pour bien comprendre ce point, il convient d’abord de traiter de la différence entre la connaissance par accointance et la connaissance par description, puis d’examiner quelle connaissance des principes généraux, s’il y en a une, a le même genre de certitude que notre connaissance de l’existence de nos propres expériences. Ces sujets seront traités dans les chapitres suivants.