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NOTES

Orden à ce tele et tel fait
Que puist oster ce qu’est mal fait,
Et tout tourner à bone voie :
Faites, sire, que l’en le voie.
Briément mon dit vous fine à tant,
Car moult ennuie qui atant.
Por tous ceste requeste di,
Qui fu faite à .i. vendredi,
Tiers jors en l’aing, si com moi semble,
Mil .iij. c. xviij. ensamble.

Amen.


Explicit la Requeste des Religieux sus le septième Clément-le-Quint.


Séparateur


NOTE X[1].

(Voyez page 177, note 1.)


Il y avait longtemps que la dévotion avait introduit en France la coutume de laisser à l’Église par son testament un legs en faveur des pauvres, pour le rachat de ses péchés. Une si bonne œuvre, qui tendait au soulagement de la classe d’hommes que la constitution du gouvernement rendait les plus malheureux, ne pouvait être trop encouragée, et les conciles avaient ordonné aux prêtres d’y exhorter les fidèles qu’ils assistaient au lit de la mort ; mais, comme c’est toujours des bonnes choses que naissent les abus, ces biens, ces donations dont le clergé ne devait être que le dépositaire sacré et l’économe scrupuleux, trop souvent il en devint l’usurpateur et s’en enrichit aux dépens des pauvres. Dès les premiers temps de la monarchie Chilpéric s’en plaignait, dit Grégoire de Tours (livre VI,

  1. Cette note aurait dû, dans le corps du volume (page 177), être indiquée par la lettre U ; mais celle-ci ayant été, grâce à une faute d’impression, remplacée par la lettre X, nous avons cru devoir suivre, à partir de cette note jusqu’à la fin du volume, cet errement, qui n’a du reste donné lieu à aucune omission.