Page:Ryner - Le Massacre des amazones, Chamuel.djvu/134

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Les institutrices sont innombrables. Voulez-vous une abondante salade de noms et de pseudonymes ? Mme Leroy-Allais, veuve du colonel Leroy-Ramollot, sœur de l’imbécile Alphonse des « Œuvres anthumes » ; mesdames Noémi Balleyguier, Chéron de la Bruyère, Julie de Monceau, de Sobol, de Bellaigue, Colomb, de Bovet, de Paloff, de Witt (née Guizot), Th. Vernes (née de Witt), de Bosguérard ; Mlles Leconte, Jeanne de Coulomb ; tante Jane, tante Rosalie, Bruno, Eudoxie Dupuis, Mélanie Talandier, Marthe Bertin ; Amélie Amestoy, Marguerite Levray, vicomtesse de Pitray, Mme Bellier, Mme Mesureur qui, sous le pseudonyme d’Amélie Dewailly, s’adresse à nos enfants, comme François Coppée s’adresse à nous. Je m’arrête, découragé, au tiers de ma liste qui, encore, doit être ridiculement incomplète. Et quelques-unes de ces vaillantes ont publié quarante, soixante, jusqu’à cent volumes. Ce dernier cas est celui de Mme de Witt, qui travaille aussi, il est vrai, pour grandes personnes, et que nous aurons le plaisir de retrouver.

Bien entendu, je n’ai pas lu tout ce fatras. Je me suis déclaré satisfait après cinq volumes de Mme O. Gevin-Cassal, quatre volumes de Mme Constant Améro, un volume d’Adriana Piazzi et un de Mme Berthe Flammarion. Une vingtaine d’autres volumes sont là devant moi qui m’adressent des reproches et des prières : je