Et, par une citation plus longue, je donne une idée de la manière d’Hélène Vacaresco :
Onde rose qui t’enfuis
Sous les bois aux vertes nuits,
D’avoir reflété les pâles
Et mystérieux pétales
De la fleur qui sur tes bords
A des parfums lourds et forts
Dont s’enivrent les clairières
Avec leurs vertes lumières.....
La phrase continue, mais je suis las de tourner le mirliton où s’enroule cette période plus interminable et moins rythmée que les plus lâchées de Mme Deshoulières.
Louise Ducot et Daniel Lesueur sont de grands poètes, si on les compare à Madeleine Lépine ou à Jean Bertheroy. Celles-ci vident en des récipients informes les mêmes liqueurs insipides et parnassiennes. Les premières sont des femmes enlaidies de fard, raidies en une mode qui fut toujours ridicule et qui nous semble déjà vieille. Les secondes sont des femmes laides et négligées, vêtues d’oripeaux quelconques, ornées de verroteries grossières. Louise Ducot et Daniel Lesueur répètent, en vers généralement soignés, les leçons qu’on