nouveaux gazouillements entendus et des dernières ailes aperçues voltigeantes dans le ciel ; mais ils ne sont point les couveurs des générations successives de doctrines. Quand ils s’efforcent à l’universel, ils lui apportent l’imprécision et leur harmonie sonore est payée par l’harmonie logique.
Les poèmes de Boissier échappent à cette critique générale parce qu’ils sont surtout œuvres d’imagination et de rêve. Leur philosophie est faite d’un sentiment noble plus que d’une idée nette. Cependant les rares petites taches qu’y découvre une lecture sévère sont des fautes du penseur, tandis que le rêveur et le musicien nous satisfont toujours.
J’ai cité, au courant de l’analyse, quelques images délicieusement fleuries ou chantantes. Je pourrais en cueillir tout un bouquet dans chaque page. Je relis, pour cette joie, l’hymne aux cloches qui chante au commencement du Chemin de l’Irréel et les louanges du Songe
Les discours de la Nuit, de la Volupté et de la Mort dans le premier poème ; dans le second tous les discours du Poète et de la Bien-