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Page:Séduction, jeunes amours, 1935.djvu/157

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avait toujours été attirée très vivement vers Claire dont mieux que personne, par suite de ses fonctions de femme de chambre, elle connaissait tout le charme et toute la beauté, et ce n’est que par suite de la manière hautaine et décisive dont la jeune fille avait repoussé ses avances timides qu’elle avait battu en retraite en imposant silence à sa passion ; mais maintenant la situation était renversée ; elle la résuma par ces mots : « Maintenant, petite, tu m’appartiens ».

Dès le lendemain elle eut à remplir une des fonctions habituelles de sa charge qui consistait à assister Claire à sa sortie de bain, c’est-à-dire l’essuyer et l’aider à s’habiller. Quand elle eut enlevé la chemise mouillée qui avait servi au bain, elle tarda à mettre le peignoir de la jeune fille qu’elle contempla dans sa splendide nudité, dévorant des yeux ces seins droits et fermes avec leurs pointes vermeilles, ce ventre si pur, ces cuisses potelées et surtout le triangle de poils blonds ne cachant guère les jolies petites lèvres. Claire la regarda avec étonnement. Alors la jeune femme, cédant à un mouvement de passion irrésistible, se jeta sur elle, prit ses seins à pleines mains en murmurant des mots d’amour et glissa même sa main entre les cuisses.