Page:Ségur - Comédies et proverbes.djvu/234

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tites des défauts qu’elles n’avaient jamais eus auparavant.

Mademoiselle Octavie.

Sûrement ; elles mentaient pour éviter les punitions, elles se révoltaient contre des mesures trop sévères ; elle se querellaient, elles se fâchaient, elles désobéissaient. Mais comme je le disais à madame, sa présence et sa tendresse maternelle feront tout rentrer dans l’ordre ; Berthe et Alice redeviendront semblables à Mathilde et à Clémence.

Berthe.

Oui, oui mademoiselle ; nous étions plus heureuses quand nous étions bonnes, et, à présent que maman est avec nous, elle n’aura plus rien à nous reprocher.


Scène X

Les précédentes, Guillaume.


Guillaume, annonçant.

Ces dames sont servies. (Il présente une lettre à Mme d’Ulsac.)

Madame d’Ulsac.

De qui est la lettre, Guillaume ?

Guillaume.

De Mme d’Embrun.

Madame d’Atale.

Comment, de Mme d’Embrun ? Est-ce qu’elle ne déjeune pas avec nous ? Est-elle malade ?