Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/223

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XIX

Beau projet détruit par Félicie


Le général.

Voyons, mon brave garçon, assois-toi et dis-moi quelle est la place qu’on t’a offerte ?

Diloy.

C’est chez un fabricant de chaussons, monsieur le comte ; on m’offre le logement, le chauffage et deux francs cinquante par journée de travail.

Le général.

De combien d’heures la journée ?

Diloy.

Douze heures, monsieur le comte.

Le général.

C’est deux de trop. As-tu les dimanches et fêtes ?