Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/311

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Félicie.

Comment, Gertrude ! c’est ça qui t’empêche de venir me joindre ? C’est ça que tu appelles un travail pressé. Ha ! ha ! ha ! quelle bêtise !

Juliette.

C’est une bêtise pour toi, mais c’est très important pour nous.

Félicie, à Gertrude.

Laisse donc cela, et viens avec moi.

Gertrude.

Non, Félicie, j’ai promis à ces pauvres petits de les aider, et je veux finir de tout arranger. Ils ont déjà versé une fois, parce que le mobilier était mal chargé.

Félicie.

Eh bien ! ils verseront une seconde fois ; il n’y a pas grand mal.

Juliette.

Tu es méchante, Félicie ! Quand ça verse, ça casse ; tiens, vois, deux assiettes et un verre cassés.

Félicie.

Eh bien ! il en reste bien assez pour vous amuser.

Anne.

Ce n’est pas pour nous ; c’est pour les petits Diloy.

Félicie.

Les petits Diloy ! Tout ça pour des petits enfants de chemineau ! »

Laurent venait d’arriver, traînant une corde.

Laurent.

D’abord, Diloy n’est plus un chemineau ; ensuite