pour demain, ma tante, et s’il allait venir à la maison ce soir ou demain de grand matin pour partir ensemble.
Je ne peux pas venir à bout de ce garçon-là ; il est là qui hurle depuis une heure ; il ne veut pas m’obéir ; je lui ai dit plus de dix fois d’aller te rejoindre chez ta mère. Il ne bouge pas plus qu’une pierre. L’entends-tu gémir et pleurer ?
Où est-il donc, ma tante ?
Il est dehors, derrière la maison. Va le trouver, mon petit Jean, et vois si tu peux l’emmener. »
Jean sortit, fit le tour de la maison, ne vit personne, n’entendit plus rien. Il appela :
« Jeannot ! »
Mais Jeannot ne répondit pas.
Il rentra une seconde fois chez sa tante.
Eh bien, l’as-tu décide à te suivre ? Il est calmé, car je n’entends plus rien.
Je ne l’ai pas vu, ma tante ; j’ai regardé de tous côtés, mais je ne l’ai pas trouvé.
Tiens ! où s’est-il donc caché ? »
La tante sortit elle-même, fit le tour de la maison, appela et, comme Jean, ne trouva personne.
« Se serait-il sauvé, par hasard, pour ne pas t’accompagner demain ? »