Page:Ségur - Jean qui grogne et Jean qui rit.djvu/34

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« Je suis sûr que Simon ne va pas vouloir s’occuper de moi, pensa-t-il ; il ne songera qu’à Jean, il ne se rendra utile qu’à Jean, et moi je resterai dans un coin, sans que personne veuille bien se charger de me placer… Que je suis donc malheureux ! Et j’ai toujours été malheureux ? À deux ans je perds papa en Algérie ; à dix ans je perds maman. C’est ma tante qui me prend chez elle, la plus grondeuse, la plus maussade de toutes mes