gerais chez vous ? je travaillerais pour vous ? je ne quitterais pas ma sœur, ma bonne Caroline ?
Oui, mon garçon, je vous propose tout cela à vous deux. Acceptez-vous ?
Oh ! moi d’abord, j’accepte. Accepte, Caroline, accepte donc. Dépêche-toi ; monsieur n’a qu’à changer d’idée.
Non, non, Gribouille ; je ne change pas une idée quand elle est bonne. Je ne change que les mauvaises.
C’est bien ! très bien ! Je puis dire que j’approuve monsieur : je l’engage bien à continuer. Certainement monsieur aura toute mon estime et celle de ma sœur ; n’est-ce pas, Caroline ?
Pardon, monsieur, si j’ai l’air d’hésiter ; je suis si reconnaissante de l’offre si généreuse de monsieur et de madame, que je ne sais comment m’exprimer. Ce sera un véritable bonheur pour moi de pouvoir reconnaître par mon zèle, par mon dévouement, toutes les bontés de monsieur et de madame.
Vous acceptez donc, Caroline ?
Madame peut-elle douter que j’accepte, et avec quelle reconnaissance, quel bonheur !