restée ouverte. Gribouille les poursuit en criant :
« Pas par là, pas par là, les petits ! attendez, que je ferme. »
Mais les serins, qui voient l’air, l’espace, la verdure, s’élancent hors de la fenêtre et s’envolent au loin. Gribouille reste pétrifié.
« Les petits scélérats ! Me jouer ce tour-là ! A-t-on jamais vu chose pareille ? Ils vont être joliment attrapés. Je cours fermer la grille du jardin : ils seront bien fins s’ils peuvent l’ouvrir pour aller dans la campagne. »
Gribouille sort précipitamment ; peu d’instants après il rentre tout essoufflé. Au même moment, Émilie entre au salon ; elle regarde de tous côtés et aperçoit la cage.
« Ah ! la voilà ! voyons les oiseaux. »
Elle approche de la cage, voit avec surprise la porte ouverte et pas d’oiseaux dedans.
Elle appelle Gribouille.
« N’y avait-il pas des oiseaux dans cette cage ? Où sont-ils, Gribouille ?
Certainement, mademoiselle, certainement il y avait des oiseaux. À quoi pourrait servir une cage sans oiseaux ?
Où sont-ils ? Je ne les vois pas.
Mademoiselle peut être tranquille, ils ne sont pas loin.