Page:Ségur - La soeur de Gribouille, Hachette, 1886.djvu/216

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

gribouille.

Oui, je te le promets, ma sœur, ma bonne sœur. Je vois, je sens que c’est toi qui es mon bon ange sur la terre. Je sens bien qu’il me manque de la raison, que je ne suis pas comme tout le monde. Mais je tâcherai, je t’assure que je tâcherai de ne plus faire de sottise ; je voudrais tant te contenter, non pas pour madame, mais pour toi, toi seule, que j’aime et qui m’aimes ! »

Gribouille embrassait Caroline, lui baisait les mains tout en parlant ainsi.

caroline.

C’est bien, mon ami ; je reçois ta promesse et je sais que tu n’y manqueras pas. Finissons le salon à nous deux, puis nous passerons à la cuisine, où tu m’aideras à préparer le déjeuner et à laver ma vaisselle.