Et moi, personne ne me dit rien ! On m’oublie donc ?
Ce n’est pas moi qui t’oublierai jamais, mon bon Gribouille, mon ami, ajouta le brigadier en souriant et en lui tendant une main que Gribouille serra fortement.
Et vous, monsieur, êtes-vous mon ami ?
Je crois bien, parbleu ! que je suis ton ami ; à la vie et à la mort.
Tiens ! c’est drôle, vous aussi ? à la mort ! comme le brigadier… c’est drôle !… à la mort !… Je vais donc mourir ?
Mais non, tu ne vas pas mourir. Pourquoi mourrais-tu ? Ne te tourmente pas de ces mauvaises idées.
Mauvaises ! Pourquoi mauvaises ! Je les trouve bonnes, moi. J’aimerais beaucoup à mourir.
— Gribouille dit Caroline d’un air de reproche, tu veux donc me quitter ?
Non, mais je voudrais mourir pour aller t’attendre près de maman. Ce ne sera pas bien long ; tu viendras nous rejoindre… Ce n’est pas triste de