Flatteries ! vous appelez cela flatteries ?… Cela vous flatte donc ? Tant mieux !… j’aime à vous faire plaisir. Je ne flatte pas, moi : je dis vrai. »
Gribouille devint pensif ; le brigadier réfléchissait de son côté. Il fut tiré de ses réflexions par Gribouille, qui lui dit :
« Brigadier, je n’ai pas dit adieu à Caroline ; il faut que j’aille l’embrasser.
Tu ne peux pas sortir seul, Gribouille ; il commence à faire nuit : je réponds de toi à ta sœur.
Eh bien ! venez avec moi ; vous direz aussi adieu à Caroline : elle sera bien contente.
Je ne peux pas, mon ami : il faut que je reste ici jusqu’à l’arrivée de M. le curé. Le devoir avant tout.
Mais quand M. le curé sera venu ?
Alors je pourrai t’y mener ; et, quand il fera nuit tout à fait, nous irons chez toi pour y passer la nuit et tâcher de prendre ce scélérat de Michel. Un de mes hommes y est déjà, caché dans le bûcher ; nous deux nous entrerons dans la maison. »
C’est à ce moment que le curé et Nanon arrivèrent.
« Le médecin est-il venu, brigadier ? dit le curé en entrant.