XXVIII
mort de gribouille et consolation
Le brigadier fut douloureusement impressionné de l’arrêt du médecin ; il aimait Gribouille et il était profondément touché du dévouement si affectueux de ce pauvre garçon. De plus, il redoutait pour Caroline le chagrin que lui causerait ce cruel événement. « Elle me l’avait confié, se dit-il ; je devais le lui rendre en bonne santé, tel qu’elle me l’avait donné ; elle va le retrouver blessé et mourant. Et il meurt pour moi ; il meurt pour m’avoir sauvé ! »
Il resta près d’une heure plongé dans ces pénibles réflexions ; il marchait en long et en large à pas précipités devant la maison où son jeune ami recevait les dernières consolations du curé ; de temps en temps il essuyait ses yeux humides, puis il souriait à l’espoir d’être admis à consoler et pro-