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Page:Ségur - Le mauvais génie.djvu/251

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m. georgey

Ah ! pétite Juliène, jé voulais savoir tes connaissances. Jé voulais voir tes écritures. »

Julien lui fit voir ses cahiers qu’il apportait de chez le maître d’école. M. Georgey les examina.

m. georgey.

C’était très parfaitement bien. L’écrivement il était très joli ; lé dessination il était très fort régularisé. Lé calculement il était parfaitement exactement.

julien.

C’est que voilà plus d’un an, Monsieur, que je prends des leçons.

m. georgey.

Et jé voulais toi prendais une année encore, et alors toi pouvais rétourner avec Master et Madme Bonarde. Ça était mieux qué faire des dessinations, des fabrications comme jé voulais. Eux tout seuls, tout tristes, eux t’aimer beaucoup fort ; toi heureuse chez Madme Bonarde ; moi laisser à toi argent ; toi pas être un charge, mais un richesse. Tu devenais rouge ? Tu étais contente.

julien.

Oui, très content, Monsieur ; mais vous, Monsieur, que j’aime et auquel je dois tant, il faudra donc que je vous quitte ?

m. georgey.

Oui, my dear. Moi avoir fini ici l’établissement du fabrication. Moi faisais pour m’amuser, pour voir lé pays, pour faire des progressions dé fabrications dans lé France. Moi étais riche, très fort riche. J’avais pas besoin pour moi. Toi avoir in-