Page:Sélènes Pierre un monde inconnu 1896.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
109
le monde lunaire

vivre, n’avaient nul besoin de cet arsenal d’armes variées et terribles dont la nature les a gratifiés sur notre globe. Pas de griffes acérées, de dents menaçantes, de dards envenimés. Aussi les espèces malfaisantes y étaient-elles inconnues.


Les oiseaux venaient familiérement… (p. 110).

Des êtres doux et inoffensifs, n’ayant jamais eu à souffrir des attaques injustes de l’homme, et par conséquent à le redouter ou à s’en défier, s’en rapprochant du reste par leur intelligence et les instincts d’un naturel presque sociable, vivaient avec lui dans un état qui tenait le milieu entre l’indépendance et la domestication.

L’espèce qui semblait tenir le premier rang dans cette vie d’ordre inférieur offrait des analogies frappantes avec notre race