Mais si vos propos ne me blessent en rien, toutefois, c’est pour l’amour de vous que je vous avertis : respectez la vertu. Croyez-en ceux qui l’ont suivie longtemps, et qui vous crient qu’ils suivent en elle quelque chose de grand, quelque chose qui de jour en jour leur apparaît plus grand encore. Honorez-la, elle aussi bien que les dieux, et ceux qui la prêchent, aussi bien que ses pontifes ; et à chaque souvenir des livres sacrés que par moment on invoquera prêtez un silence favorable. » Cette formule n’indique pas, comme le croit la foule, une faveur qu’on réclame ; mais on |
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