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NOTES SUR HIPPOLYTE.

Acte Ier, Page 311. Allez, répandez-vous autour de ces bois épais. Ce début marque la différence du théâtre antique et du théâtre moderne : rien de plus simple que l’intrigue de cette pièce dans Euripide et dans Sénèque ; l’amour incestueux de Phèdre pour son beau-fils forme à lui seul toute l’action. Racine, pour se conformer au goût et aux exigences de son époque, a fait Hippolyte amoureux, et mêlé des intérêts politiques sa donnée principale. Sous ce rapport, il n’a pas été plus heureux que Pradon, qui fait dire par Hippolyte à son amante :

Depuis que je vous vois, j’abandonne la chasse.

Notre poète n’a point eu les mêmes nécessités à subir, et sa pièce nous semble s’ouvrir très-heureusement par ce discours d’Hippolyte à ses veneurs, qui offre un spectacle agréable, et tout-à-fait conforme aux habitudes, aux goûts et aux mœurs de ce chaste héros.

Les sommets de la montagne de Cécrops. C’est une montagne située près d’Athènes, appelée la ville Cécropienne, de Cécrops, son fondateur.

Les roches de Parnes. Autre montagne de l’Attique, près du mont Hymetle, pleine d’ours et de sangliers.

Les bords du fleuve qui coule dans les gorges de Thrie. Ce fleuve est le Céphise. Thrie était un bourg de l’Attique dans la tribu Œnoa. Voyez Thucydide, i, 114, et Strabon, ix.

Page 313. Des bois de Marathon. Une des villes de la tétrapole attique, et célèbre par la victoire de Miltiade sur les Perses.

Tournez vers l’Acharnie. Le texte dit : qua tepidis subditus austris