ouvrage qui a dû sa célébrité à l’esprit de parti et au mérite du style, si remarquable dans un temps où l’on ne citerait pas un bon écrivain en prose.
La hardiesse des pensées a contribué à la vogue extrême des ouvrages de Voltaire, elle n’est plus sensible, à présent que la témérité a renversé toutes les barrières ; qui croirait que cet homme célébre a pensé être exilé pour avoir dit qu’Adam et Ève avaient les ongles un peu crochus, et la peau tannée ? Les pièces fugitives du même auteur dans lesquelles règnent l’esprit, la grâce et le ton du monde, auront-elles le même prix lorsque la société ne sera plus la même ? Qui sentira dans cent ans le mérite de cette charmante pièce intitulée : La vie de Paris et de Versailles. Le recueil immense de ses