dont je parle seraient bien plus considérables ; le peuple jouerait un grand rôle dans toutes les pièces, et les sujets seraient presque tous relatifs aux événemens du temps et aux mœurs nouvelles qui en découleraient nécessairement. Le théâtre, chez toutes les nations porte l’empreinte du gouvernement : dans la Grèce, où la démocratie a été en vigueur, le peuple intervenait sur la scène, et de là les chœurs. En Angleterre, où le gouvernement se rapproche du régime républicain, les auteurs ont soin de se conformer au goût du peuple, et mettent aux plus nobles sujets des détails et des scènes à sa portée. En France, où la cour avait un si grand ascendant sur la ville, la scène n’était remplie que par des comtes des marquis.
Ce qui durera éternellement de