Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/152

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partage bien vivement le plaisir que doit vous faire cette nouvelle. Adieu, ma chère amie.



LETTRE CXLVIII.

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Le Marquis de St. Alban
à la
Comtesse de Longueil.


Félicitez-moi, ma chère cousine, je suis au comble du bonheur : je puis aspirer à la main de la Comtesse, tout pauvre Émigré que je suis ; mais ce serait peu de sa main, si le don de son cœur n’y était joint. Vous savez la contrainte que je me suis imposée depuis la mort du Comte ; j’ai respecté