Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/240

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LETTRE CLXVIII.

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Melle Émilie
à la
Comtesse de Longueil.


Je continue, madame la Comtesse, le triste journal qu’exige votre amitié. Je suis entrée avec le médecin à huit heures, ce matin, dans la chambre de notre amie ; il lui a trouvé un peu de fièvre, et il a paru désirer qu’elle fût plus forte : « je crains, dit-il, qu’elle ne soit si peu sensible que parce que l’abattement est extrême. » Il lui a fait prendre un cordial qui l’a ranimée, et la matinée s’est passé assez