Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/99

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LETTRE CXXXIII.

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La Cesse de Loewenstein
à
Melle Émilie.


Vos inquiétudes, ma chère amie, me touchent bien vivement, et j’y reconnais la tendresse de votre cœur. Si c’est un crime de prendre le plus vif intérêt à un homme malheureux, que d’estimables qualités distinguent si avantageusement, je suis en vérité bien coupable ; j’avouerai aussi que je suis malheureuse par la comparaison que je fais de lui avec les autres hommes, comparaison qui me fait un