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- Des premiers besoins de l’être animé. Extension accidentelle
- des premiers besoins. Le besoin d’activité devient immodéré dans
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- l’homme livré à la multitude des impulsions sociales. Cet excès
- conduit nécessairement ou à l’épuisement ou à l’ennui.
[314]
- Avidité de sensations, besoin de sentir, d’où pas|sions
- appétantes ; mais de ne pas sentir péniblement, d’où passions
- repoussantes et comme négatives.
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- De l’habitude de balancer perpétuellement ce que l’on cherche
- et ce que l’on évite, se forme une sorte de besoin d’équilibre
- presqu’absolu, mêlé d’une légère inclinaison vers le desir ; un
- jugement modérateur, un sentiment subtil, composé factice et
- presqu’indéfinissable [S 1].
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- Résultats des mobiles universels, modifiés dans chaque homme
- par l’habitude. Raisons du pouvoir de l’habitude. Habitude, raison
- déterminante dans ce qui n’est pas d’une nécessité universelle
- et absolue. La loi invariable des premiers besoins constitue
- l’espèce ; la loi secondaire de l’habitude constitue l’individu.
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- Comment le pouvoir de l’exemple est une modification du pouvoir de
- l’habitude.
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SOMMAIRE
DE LA TROISIÈME RÊVERIE
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…Tacitum sylvas inter reptare salubres
Curantem quidquid dignum sapiente bonoque est ?
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Horace, Épit. IV.
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- De la méditation déterminée et de la rêverie. Pourquoi celle-ci
- est douce et la première pénible. De la facilité que les objets
- extérieurs donnent à la rêverie, et comment notre situation intérieure
- est produite par les impressions reçues du dehors. Des effets
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- sensibles que nous pouvons produire sur notre pensée par le plus
- léger mouvement imprimé à nos organes.
- De notre dépendance des lieux et des saisons. Division de
- l’année solaire en deux parties marquées ; l’une de renouvellement,
- de développement ; l’autre d’altération, de dissolution.
- ↑
- Ce que nous nommons délicatesse dans nos sociétés actuelles.