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- études vaines et cette grandeur trompeuse, ou du moins
- pour fermer au commun des hommes l’accès de ces voies
- d’égaremens et d’amertumes ?
- Préparons le moment de réparation et de renouvellement,
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- en démasquant | toutes les folies puériles ou désastreuses
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- que l’erreur a revêtues d’apparences spécieuses, et
- qui, sous le sceau de noms révérés, ont usurpé l’aveugle
- faveur de l’opinion. Cependant, en rappelant des vérités
- simples, immuables, mais trop universellement oubliées,
- traduisons-les dans une langue facile et moins étrangère,
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- et souvenons-nous que sur ce globe la lumière de l’aurore
- ne succède pas rapidement aux ténèbres ; mais que transmise
- par un milieu qui l’annonce et la modifie, elle convient
- mieux à nos yeux, en les éclairant indirectement et
- par degrés.
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- Je le répète, ce ne sont ici que des essais informes.
- J’écrivis sans art et presque sans choix ce que rencontra
- ma pensée. Je la laissai errer librement. Je fus même
- obligé de faire quelques suppressions et plusieurs rapprochemens,
- pour donner à ces rêveries le peu d’ordre et
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- d’ensemble | que l’on y pourra trouver. À l’exception de
- ces légers changemens de distribution, j’ai laissé les
- choses comme elles ont été écrites dans la succession
- naturelle des idées : rien ne m’étant plus étranger que ce
- second travail qui consiste à revoir, à perfectionner, et
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- n’a guères pour objet qu’une correction que j’estime peu
- nécessaire. Je voudrois écrire des choses utiles, et renoncerois
- volontiers à la gloire de produire un ouvrage
- fini.
- Si l’on peut me lire avec quelqu’intérêt, que l’on m’en-
- ↑ A. – 200. À partir de cet alinéa, séparé par un trait de ce qui précède, les « Préliminaires » sont composés en petit texte. – 302. pensée, que je laissai – 203. beaucoup de suppressions