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Page:Sénancour - Rêverie sur la nature primitive de l’homme, tome 1.djvu/266

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est nécessaire au bonheur de l’être sensible. En quoi pourroit
consister la perfection de l’univers. Du système qui n’admet qu’un
seul élément principe. Dans quel sens la nature est une. De l’élément
actif, ou feu élémentaire. Opinion de Diderot dans

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l’interprétation de la nature. Du double mouvement primitif.
Conjecture de Buffon.

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SOMMAIRE

DE LA QUATORZIÈME RÊVERIE


Dépendance factice de l’homme. Effort qu’il fait pour s’assujettir
lui-même. Altération des mœurs et affoiblissement de l’ame

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produits par la complication des intérêts, la multitude des choses
de la vie, et l’inextricable opposition entre les objets de nos
passions. Quels hommes et quelles mœurs cet ordre de choses
produit nécessairement. De l’irrésolution et de la versatilité de la vie
fruit inévitable d’une trop grande liberté de choix. De la liberté ;

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elle consiste à être selon sa nature. De la liberté civile, de la liberté
politique, considérées dans ce sens. Suites du commerce, de la
grandeur et du faste des états. Faux principes dont s’autorise cette
classe d’hommes qui domine en disant qu’elle gouverne.
Nécessité de la subversion générale de nos innovations. On ne

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réforme point les abus, on ne fait que les interrompre. Des ames
petites et pusillanimes qui veulent que tout soit ingénieux, faute
de concevoir que quelque chose puisse être grand ; et qui veulent
un pays célèbre, n ayant aucune idée d’une patrie qui seroit
heureuse.

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SOMMAIRE

DE LA QUINZIÈME RÊVERIE

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Volentem fata ducunt, nolentem trahunt.
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L’imprévoyance naturelle portoit les hommes à s’abandonner

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au cours des choses ; la sagesse le leur prescrit également ; mais