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SOMMAIRE
DE LA SEIZIÈME RÊVERIE
- Si les suites de ce que nous appelons la perfectibilité de l’espèce
- humaine sont des maux irrémédiables. Si l’homme est réellement
5 par-tout semblable. Si les institutions que l’on prétend
- impossibles, n’ont pas été réalisées partiellement. Des effets réels de
- cette industrie qui cherche sans cesse un nouvel objet, et veut tout
- perfectionner en proposant à sa vanité des produits toujours plus
- difficiles, et à son avidité des plaisirs toujours plus grands. Des
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- effets que font sur nous les peintures pastorales, quelque défigurées
- qu’elles soient par un pinceau mesquin, fleuri et maniéré.
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SOMMAIRE
DE LA DIX-SEPTIÈME RÊVERIE
- De ce qu’il faut à la félicité individuelle de l’homme. Des illusions
- qu’il doit abandonner. Quels objets il peut proposer à ces
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- affections qui l’entraînent si facilement dans des voies funestes.
- Terre circonscrite propre au bonheur d’un petit nombre
- d’hommes qui voudroient cesser de dissiper leurs jours. Isle dans
- le lac de Bienne. Ineffable quiétude de cette terre isolée. Lac de
- Bienne. Jura. Grande chaîne des Alpes. Chillon. Effets moraux
- affections qui l’entraînent si facilement dans des voies funestes.
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- des mots et des dénominations. Du langage qui peint, et de celui
- qui définit. Des Alpes, de leurs pâturages élevés, de leurs vallées,
- de leurs habitudes nomades. Repos moral dans ces régions
- silencieuses. Lenteur et permanence de toutes choses dans l’Hasly et
- l’Underwalden. Mœurs des hautes vallées.
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- Des lieux qui conviennent à une vie paisible, à une association
- d’hommes indifférens aux séductions de la vie agitée. De ceux
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- qu’il faut à une ame forte, | à l’homme isolé qui cherche des
- sensations selon ses besoins, et des hommes selon la nature.
- Pouvoir des sons sur l’homme. L’ouïe est de tous nos sens celui
