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- Quatre lignes d’une insolente bienveillance
- couronnent cette petite perfidie. Voici ces lignes charitables :
- L’impartialité dont nous faisons profession nous a décidés à
- insérer la lettre suivante. Nous désirons que l’auteur se justifie
- du tort qui lui a été imputé dans notre feuille. Le zèle
- qu’il témoigne pour cela, nous paroît fort louable, et les gens de
- bien doivent lui en savoir gré.
Note seconde, page 6.
- Les formes libres données à cet écrit, pourront en faire
- excuser les inégalités et toute l’imperfection. Ceux qui
- veulent qu’on ne publie que des livres à-peu-près parfaits,
- me paroissent n’avoir pas vu la chose sous tous ses
- rapports. Il faut distinguer un livre sérieux d’un livre
- d’agrément : celui-ci est un objet d’art, mais c’est à une
- autre critique à juger les ouvrages qui ne sont point
- littéraires. On s’ouvre une voie trop facile, dira-t-on, quand
- on prétend excuser les défauts d’un livre sous le prétexte
- que ce n’est pas précisément à l’esprit qu’on s’adresse. Il
- se pourroit encore que cela fut assez juste, quoique très-
- commode en effet ; mais je ne vais pas si loin. Je ne veux
- point justifier toute la foiblesse d’un écrit qui pourroit
- être meilleur dans son genre ; j’observe seulement que
- cette manière indépendante et irrégulière ne me paroît
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- point condamnable en elle-même. Il | faut des livres qui
- instruisent et qui dirigent ; peut-être il en faut aussi qui
- indiquent seulement les affections et les principes. Les
- uns déclarent des vérités, les autres nous entraînent à la
- recherche du vrai : si ceux-là contiennent des choses
- utiles, les autres en font trouver les uns sont préférables
- dans les heures rapides du cabinet, au milieu du