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- trer l’impossibilité. Que de rêves alors il faudroit
- admettre !
- Quand je vois ou crois voir qu’une chose est, je puis la
- supposer réelle, bien qu’elle soit incompréhensible, surtout
- si elle appartient à un ordre de phénomènes
- nécessairement ou vraisemblablement impénétrables à nos
- foibles aperçus. Mais quand rien ne prouve, quand
- presque rien n’autorise une hypothèse, il me paroît téméraire
- d’y croire, uniquement parce que l’impossibilité
- de cette hypothèse échappe peut-être à nos
- démonstrations.
Note cinquième, page 82.
- Alors il n’y a plus rien qui soit beau pour nous ; car c’est
- surtout au loin que l’imagination voyoit la beauté.
- L’imagination suppose toujours une nuance du beau idéal à
- tous les objets vagues et peu connus ; elle aime surtout
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- la mélodie des pa|roles chantées dans une langue qu’on
- n’entend pas ; elle découvre des intentions admirables et
- un sens prodigieux dans les passages des anciens auteurs,
- parce que leurs expressions nous sont moins familières.
- Un portrait lui paroît plus beau que le modèle, lors même
- que l’artiste n’a point voulu flatter, parce que le portrait
- n’est point une copie positive, mais un résultat d’effets
- analogues, et que cette ressemblance n’étant que celle des
- abstractions, lui présente l’image toujours arbitraire d’une
- réalité absente, qu’elle orne à son gré comme une réalité
- idéale.
Note sixième, page 97.
- Voyez vers la fin de l’article 4, du livre 15 de l’Histoire
- des Établissemens du Commerce des Européens, etc., le