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- Tout ce qu’on espéroit… …rester inconnue.(Ibid.,
- 128-134).
[31]
- Vains désirs !… …nos premiers printemps. (Ibid.,
- 180-189).
- Quand un sentiment… …que notre destinée. (Ob.
- XIII, 3-8). Nous souffrons… …besoin de l’être (Ibid.,
- 11-17), car nous prendrons le vide des choses pour un
- effet de notre impuissance. Dans ces voluptés…
- …rêveurs, ennuyés (Ibid., 18-20), car nous nous sentons.)… |
[32]
- …les sentimens du jour (Ibid., 22-39). Souvent il
- résulte du songe une sensation plus suave ou plus entière
- que les émotions produites dans la veille par les objets
- analogues. Lorsque l’homme veille, il pense ; il ne peut
- ni jouir, ni sentir sans mélange. Dans le songe on est
- comme celui qui a peu d’idées ; on est tout entier à la
- sensation présente, et on l’éprouve pleinement. On
- l’éprouve plus heureusement parce qu’étant modifié
- exclusivement par les circonstances du rêve, l’on n’est
- détourné ni par le souvenir, ni par la réflexion, ni par la
- vue d’objets éloignés. On l’éprouve d’une manière
- magique en quelque sorte ; parce que l’absence des objets
- sensibles permet de conserver les rapports abstraits des
- choses, et de n’en dénaturer que la partie effective. Un
- rêve est une vie particulière, une autre série d’idées et
- d’impressions qui s’intercale dans la vie plus longue : et
- notre vie terrestre pourroit n’être qu’un rêve intercalé dans
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- une vie plus durable. La sagesse… | …viendra enfin
- (Ibid., 39-41). Mais alors l’existence des corps seroit une
- chimère, et il n’y auroit que des perceptions. Cependant
- comment concevoir que celui qui a des perceptions ne
- soit point un être, mais seulement une faculté : ne faut-il
- point que cette faculté appartienne à un être : comment
- séparer l’existence propre de la substance, et la substance