Page:Sénancour - Rêverie sur la nature primitive de l’homme, tome 2.djvu/53

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Les recherches… …les longues heures d’une ame
dont le calme est perdu. (Ibid., 87-98).

[87, 88]

Nos affections,… | … | …durée des douleurs (Ibid.,
104-144). Tout animal libre cesse de souffrir… …est
généralement indifférente (Ibid., 146-161), et dès-lors
bonne puisque le sentiment de l’existence la remplit ; ce
sentiment suffit lorsqu’il est seul. Quelques instans… |

[89]

…de toutes choses. (Ibid., 161-183).
Une ressource nous reste :… …en quelque sorte
nécessaire (Ibid., n. 8, 1-3). Alors les vastes désirs… |

[90]

…ne les pas secourir (Ibid., n. 8, 4-26), et ils les

[91]

méprisent… | …du sort (Ibid., n. 8, 30-33) sont en vain
l’objet des complaisances de tous les gouvernemens, la
gloire de l’espèce humaine et le but de ses travaux ; ils
sont malheureux par… …d’aucune chose ni d’eux-
mêmes. (Ibid., n. 8, 34-39).
L’ennui ne naît… …ennuyés un jour (Ibid., 184-190).

[92, 93]

L’ennui vient surtout… | … | …dans l’uni-
vers ? (Ibid., 196-236).
Nous sommes modifiés et par les sensations que nous
recevons maintenant des objets extérieurs, et par les traces
conservées des sensations reçues. Quand nous n’éprouvons
que ce qui est, il n’y a pas d’opposition entre nous et les
choses, entre nous-mêmes sous un rapport, et nous-mêmes
sous un autre rapport ; alors nous ne sommes pas
malheureux de cette sorte de discordance fléau de l’homme
social. Mais lorsque les organes de la pensée ont
contracté l’habitude d’une activité constante, ils la conservent
même dans le repos des autres organes. L’ennui est le
sentiment de cette opposition entre l’agitation et le repos
qu’on éprouve à la fois. L’inaction ne produit pas l’ennui
lorsque la tête se repose avec les bras ; mais la nôtre,
toujours agitée, nous fait éprouver dans le repos de ce qui nous