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riage de M. de Bausset[1]. Je crois qu’il y a plus de discrétion de faire passer mes très-humbles compliments à Mmes de Villeneuve par vous, Monsieur, que de les accabler de lettres: ayez la bonté de vous en charger, et de me croire avec respect votre très-humble et très-obéissante servante, - GRIGNAN DE SIMIANE. Ce 27 octobre.
Suscription : Marseille. A Monsieur, Monsieur de Villeneuve, lieutenant général au siège, à Marseille.
I3. -- DE MADAME DE SIMIANE A LA MARQUISE DE ROUSSET[2]
22 avril.
POUR moi, je n’ai pas douté que Vauréas[3]2 ne fût devenu le séjour du monde le plus délicieux, le lieu de plus d’affaires et de mouvement, puisque je n’entendois plus parler de vous, ma chère cousine[4]. Je m’étois imaginé
- ↑ 4. Beau-frère du marquis de Viîleneufve, qui avait épousé sa sœur Anne de Bausset.
- ↑ LETTRE 13 (inédite, revue sur une copie de l’autographe). -- 1. La personne à laquelle ces lettres furent adressées (les lettres 13, 14, 44 et 108) était Mabille-Olympe de Durand de Pontaujard, d’une famille ancienne du Dauphiné, née à Montélimar en 1698. Héritière d’une fortune considérable pour le temps et le pays où elle vivait, elle fut mariée par l’entremise de la marquise de Simiane à Jean-François des Alriec, marquis de Rousset, établi à Vauréas, et proche parent des Simiane (voyez ci-après la note 3). Veuve en 1737, Mme de Rousset se remaria en 1743 à Hector-François marquis d’Agoult, mestre de camp de cavalerie, ancien premier écuyer du comte de Charolais. La marquise d’Agoult est morte à Grenoble en 1778.
- ↑ 2. Voyez tome X, p. 337, note 2.
- ↑ 3, Le premier mari de Mme de Rousset était petit-fîls d’une Simiane de Châteauneuf.