Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/12

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V£ AVERTISSEMENT.

de recherches et de vérifications par moi indiquées et pour lesquelles le temps m’eût manqué.

Nous donnons après la Notice bibliographique, et pour la compléter, les Préfaces et Avertissements des diverses éditions originales des Lettres de Mme de Sévigné, y compris la Notice, rédigée par M. Monmerqué, qui sert de préface à l’édition de 1818. Ce sont des documents indispensables pour l’histoire de ces lettres. Ceux qui sont rédigés par Perrin, par la Harpe’ ° (pour l’édition de 1773), par M. Monmerqué, ont de l’intérêt par eux-mêmes; tous en ont pour la bibliographie et, nous venons de le dire, pour l’histoire de notre texte .3

II nous reste a payer une dette dont maintenant nous pouvons nous acquitter aisément, non plus d’une façon vague et générale, mais d’une manière précise et en faisant la part de chacun. La Table des sources apprend au lecteur, dans la première colonne, à qui nous sommes redevables des nombreux secours et de toutes les précieuses communications qui ont permis à M. Monmerqué de préparer, comme il l’a fait, cette édition nouvelle, et à nous de le suppléer efficacement dans les derniers soins qu’elle demandait et de diriger la publication. Avant tout, comme on le verra dans cette table et dans la Notice bibliographique, notre reconnaissance est due à Mme la duchesse d’Harcourt, pour avoir mis si libéralement à notre disposition le manuscrit d’un prix incomparable qui est depuis plus d’un siècle dans sa famille paternelle, et qu’elle a fait venir de sa bibliothèque de Grosbois à Paris pour nous le confier pendant aussi longtemps qu’il nous a été utile à. M. le comte et à Mme la comtesse de Guitaut, pour nous avoir donné accès dans les riches archives d’Époisse, qui contiennentlà plus grande collection aujourd’hui existante de lettres de Mme de Sévigné, collection qui se complète par deux lettres que possède Mme la comtesse Bresson, lesquelles nous ont été également communiquées avec beaucoup de bonté; à M. Hersart du Buron, qui nous a permis de prendre copie des lettres d’affaire que se sont transmises successivement les propriétaires de la terre du Buron; à M. Feuillet de Conches, qui possède, parmi tant d’autres richesses inappréciables, plusieurs autographes de Mme de Sévigné, et nous a généreusement autorisé à les copier, à les