Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/135

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

-49-

rité de lui dire que j’écris, par ce courrier, à M. de la Porte[1] en sa faveur, mais qu’il feroit bien d’écrire à M. Anfossy[2] et de lui demander sa protection auprès du fermier général. Faites cette bonne oeuvre, mon cher Marquis, de parler à cet infortuné.

  • 24. -- DE MADAME DE SlMIANE AU MARQU1S DE CAUMONT[3].

Si M. Lainé n’a rien de plus pressé à faire, je vous supplie, mon cher Marquis, de le prier de partir le lendemain ou surlendemain du jour de l’an, pour venir à mon secours. Ayez la bonté de me faire savoir sa réponse

  1. 4. Sans doute celui à qui Mme de Simiane écrit ci-après : voyez p. 153.
  2. 5. « Les derniers membres de la famille d’Anfossy quittèrent Avignon vers 1726. L’un d’eux fut premier secrétaire du cardinal de Fleury, ministre de Louis XV. Son fils fut attaché au même cardinal comme secrétaire interprète des mémoires envoyés par les chancelleries italienne, romaine, espagnole, etc. ; et sa fille épousa M. Peilhon, secrétaire du Roi. » Voyez le Guide du voyageur…… dans Avignon par M. Paul Achard, Avignon, 1857. Voyez aussi plus haut, p. 44, note 2.
  3. LETTRE 24 (inédite, revue sur l’autographe). -- 1. Ce billet n’a pas de date d’année, mais il nous paraît faire suite en quelque sorte au troisième alinéa de la lettre précédente (voyez aussi les lettres suivantes). Comme cependant les travaux de la maison de Mme de Simiane ne furent terminés qu’en juin 1732 (voyez ci-dessous p. 128), il se pourrait que Lainé eût été appelé de nouveau en décembre 1731. L’erreur serait de peu de conséquence, et nous n’aurions même pas fait remarquer qu’elle est possible ici, si nous n’avions voulu en prendre occasion de dire que pour rattacher les unes aux autres quelques-unes des lettres suivantes, nous n’avons eu que de ces petits détails, de ces petits faits, dont pour notre compte nous avons bien cherché à établir la succession, mais dont nous ne nous proposons pas de discuter une à une les dates plus ou moins probables.