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74. DE MADAME DE SIMIANK A d’hÉEIGOURT. Du ag décembre r732.

J’ai si peur que vous ne me souhaitiez la bonne année le premier, que je me dépêche de faire mon compliment le voici Bonjour et bon an, Monsieur, et tout ce qui s’ensuit. Voilà mon affaire faite, et très-bien faite, je le soutiens; car trois mots qui viennent d’un cœur bien sincère et bien à vous valent un trésor. Divertissez-vous à présent à tourner joliment votre réponse et vos souhaits cela ne m’embarrassera point et me fera grand plaisir. Je vous pillerai et ferai mon profit de ce que vous me direz. Vous vous retrouverez en plein Paris, en pleine cour Et pourquoi non? vous pillez bien mon salon, mes corniches, etc. Il est vrai que le vol n’est pas égal; mais il y a de grands et de petits voleurs.

Adieu, Monsieur. Que je vous plains ces jours-ci! *7^’ ̃ DE MADAME DE SIBHAHE AU MARQUIS DE CAUMOST1.

A Âix, ce 2 janvier 1733.

C’EST bien tout ce que je puis faire de songer à vous répondre sur l’article des tableaux, mon cher Marquis, au milieu de cinq cent mille lettres que j’ai à faire. Si j’ai jamais quelque crédit pour régler la police, l’usage de souhaiter la bonne année sera bien banni. Il faut d’un mauvais payeur tirer ce que l’on peut. Je vous prie de Lbttbe 74. 1. Cette petite phrase n’est pas dans l’édition de i773.

LETTRE y (inédite, revue sur l’original). 1. Le dernier alinéa seul est de la main de Mme de Simiane.

i733

17Î2