Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/227

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nant quoi ne renoncez point à moi, et soyez dersuadé que je vous suis sincèrement et tendrement attachée, Monsieur, et pour la vie.

rer février.

Permettezl que je vous adresse ce billet pour M. Garanacques8. MM. de Castellane et de la Boulie vous font des millions de très-humbles compliments.

77. DE MADAME DE SIMIANE A d’hÉRICOURT. Du 17 février 1733.

Quand je ne vous serois venue dans l’esprit que le mercredi des cendres’, c’étoit bien assez, Monsieur, pour exciter ma reconnoissance; mais vous souvenir de moi au milieu du bal et des plaisirs les plus vifs du carnaval, il y a de quoi me faire tourner la tête. Vous exécutez* 2 mieux que moi le marché que je vous ai proposé je ne saurois parvenir à vous oublier c’est une chose étrange que mon foible pour vous; je prends le parti de ne plus combattre ce penchant, de vous aimer de tout mon cœur, et dépenser à vous bien tendrement et bien solidement; car mes pensées ne sont point frivoles je vais au fait. Je vous enrichis, je vous établis, je vous marie, je vous fuis le sort du monde le plus joli et le plus heureux; je LETTRE 76 (revue sur l’autographe). r. Ce post-soriptunx a .été supprimé dans l’édition de 1773. m

2. Voyezsur lui ci-après, p. 24°! la lettre du 25 janvier 1736. Lettiie 77. r. Dans l’édition de 1773, par une faute d’impression sans doute « le vendredi des cendres. » La lettre est du mardi gras le mercredi des cendres tombait cette année au 18 février. 2. La faute ici est dans l’édition de 1818, qui au lieu de « Vous exécutez, » donne « Vous excusez. »

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