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A

1733

Que dit et que fait le voisin? Dites-lui, je vous prie quelque chose pour moi.

3o août. -•"̃̃̃̃

89. DE MADAME DE SIMUHB A d’hÉRICOTJRT1. Osbhawb me flatter, Monsieur, que vous voudrez bien faire quelque attention à la prière instante que j’ai l’honneur de vous faire eu faveur d’un homme auquel je m’intéresse très-particulièrement c’est le pauvre Boismortier8, qui est connu de vous, Monsieur; et vous savez que c’est un bon sujet de toutes façons vous avez eu même la bonté de lui accorder et de lui promettre votre protection je vous la demande de tout mon cœur aujourd’hui pour lui. Je prends la liberté de vous envoyer un mémoire; je vous supplie de vouloir bien le lire et nous accorder ce qu’il contient; je vous en aurai en mon particulier une très-essentielle obligation. Je suis bien mortifiée, Monsieur, d’avoir passé près d’un mois aux environs de Marseille pendant que vous êtes à Paris je souhaite au moins que votre santé s’y rétablisse parfaitement. Je vous demande mille très-humbles compliments, Monsieur, pour M. et Mme d’Héricourt, etMonsieur votre oncle8 je veux espérer qu’ils ne m’ont pas tout à fait oubliée, non plus que Mme d’O, à qui je vous demande en grâce de vouloir dire mille choses pour moi. Lettto 89 (revue sur l’autographe). 1 Cette lettre, dont l’original appartenait à M. Pougens, membre de l’Académie française, fut publiée pour la première fois dans l’édition de i8ï8, où elle est placée, comme ici, à l’année 1733.

af Boismortier était un chirurgien çueMme deSimiane a recommandé plusieurs fois à d’Héricourt.

3. Non pas Valinoour, mort en I73o (voyez ci-dessus, p. 57, fin de la note 1), mais un autre, mort en i736 voyez ci-après, p. 263.