/,36 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE.
3. Lettres de Marie Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, à Mme la comtesse de Grignan, sa fille (sans nom de lieu ni d’imprimeur), 1726, 2 vol. in-12 de 270 et 220 pages. Titre en caractères rouges et noirs.
Chacun des volumes contient les mêmes lettres que les vo-
lumes correspondants du n° s.
4. Lettres de Marie Râbutin-Chantal, marquise de Sévigné, à Mme la comtesse de Grignan, sa fille (sans nom de lieu ni d’imprimeur), 1726, a vol. in-12 de 264 et 9.28 pages. Titre en caractères noirs.
Cette édition contient les mêmes lettres que les n" 2 et 3
mais le tome I a une lettre de moins il finit par la 73° et le tome II commence par la 74°. La préface occupe quatre pages de plus que dans le n° 3; pour les lettres mêmes, les deux impressions (2 et 3) se suivent page pour page, et ne diffèrent pour ainsi dire, à l’exception des dernières pages du tome I et des premières du tome II, que par le caractère, qui est plus petit ou moins interligné dans le n° 3, et par les chiffres de la pagination.
Ces trois éditions contiennent exactement les mêmes choses
1 34 lettres de Mme de Sévigné à sa fille, précédées de 4 lettres à Coulanges. Elles commencent par une Préface de M. de Bussy (sic), suivie d’unelettre de Mme de Simiane à M. le comte de Sitssf (sic). Nous avons donné la lettre en tête de celles de Mme de Simiane (ci-dessus, p. i5-i8); nous donnerons la préface à la suite de la Notice bibliographique (voyez ci-après, p. 470)^68^3 3 et 4, dont nous ignorons le lieu d’impression, sont sans aucun doute des contrefaçons du n" 2. Celui-ci est annoncé dans le Mercure de France de mai 1726 (p. 970-984); les termes de l’annonce ne peuvent s’appliquer qu’à lui le nombre des pages (38i pour le tome I, 3a4 pour le tome II) y est indiqué. Après avoir dit que ces volumes sont « sans nom de ville ni de libraire, » le Mercure ajoute « Mais on sait que ce livre se débite à Paris, chez Pissot, quay des Augustin* 2 livres les deux vol. in-is, 1736. » Puis, après avoir donné un extrait de la préface et fait connaitre le contenu de l’ouvrage, il continue ainsi « On a su que c’est M. Thiriot qui a donné ces lettres au public. Elles ont été reçues fort agréablement. C’est un modèle, et peut-être ce qu’il y a de plus parfait en ce genre.
Cependant les personnes considérables qui tiennent à l’illustre
Mme de Sévigné par la parenté ou par l’alliance, ont souffert